Une manche, ça va, trois... bonjours les dégats !

Suite aux demandes insistantes de mes fans (sic!), à mon tour de faire le CR de ce week-end qui pourrait se résumer de la manière suivante : mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pour que quelqu'un m'en veuille à ce point?! Ou dans le même genre, vous ne connaissez pas un bon marabout pour faire désenvouter ma meule cyclops ?

Mercredi, derniers tours avec Serge à Carole pour valider que tout fonctionne et faire les réglages. Il fait beau, la moto tourne bien, quand, fin de deuxième séance, crac! serrage Evil or Very Mad Juste le 8ème depuis l'année dernière ....

Dommage, avant de serrer, c'était que du bonheur (ce qui est déjà un grand progrès par rapport à la saison dernière!)

Mercredi soir, après le boulot, direction chez Serge, notre éleveur officiel, pour monter dessus le moteur du mulet, bricolage par Serge de 10h30 à 00h30 (encore merci à lui de s'être dévoué), le moteur de secours est tout neuf (façon de parler, le vilo et les bielles ont bien vécu), faut tout roder et prier pour que cela marche.

Vendredi matin, départ tranquille pour Croix en Ternois en Solo, Patrick ayant finalement été empêché pour cause de boulot (Eh, oui, il faut les bien les payer, nos jouets pour grands enfants...)

 

Arrivée 11h00, installation et 1ère séance.

Rodage et serrage oblige, séance sur des oeufs, j'en profite pour utiliser pour la 1ère fois en course mon enrichisseur de guidon et là constat, je suis trop pauvre.

2ème séance, avec des gicleurs plus gros, essais avec l'enrichisseur et là encore le même verdict, je suis trop pauvre.

Montage des gicleurs les plus gros disponible, 360 et 370 pour un moteur stock de chez stock, mais bon, faut ce qu'il faut.

15' avant la 3ème et dernière séance, orage d'anthologie affraid il pleut des cordes. Personne ne veut y aller, motivé par notre éleveur officiel de Grenouilles et pour être digne de notre nom, pas le choix, je m'élance. What a Face 
     La piste était détrempée, pluie battante, par endroit on traversait une mare d'eau, mais les essais se passent bien, finalement 10' à serrer les fesses, trouillomètre à zéro mais au final, je l'ai fait geek 
 Retour trempé jusqu'aux co......lles, heureusement que l'hôtel était là pour tout réchauffer! Le lendemain matin, Vincent a même réussi à faire sécher mes chaussures de moto, encore mouillé de la veille, une vraie petite bouillote!

Samedi matin, qualif sous le soleil, ça change Very Happy ! Départ sur les chapeaux de roue, avant finalement de m'appercevoir pendant les qualifs que j'étais encore trop pauvre à haut régime. pas grave, je termine les qualifs avec le pouce gauche sur l'enrichisseur ouvert en grand!

Fond de grille chez les classic malgré un temps correct 1'11 et des poussières, je roulerai avec mes potes des vintages, mais départ du fond de la grille.

1ère course samedi, comme d'hab, je chie mon départ, j'ai du m'élancer bon dernier de la grille Mad Par contre, après, c'est la remontée fantastique king la machine marche bien avec l'enrichisseur, l'AM 26 à l'avant fait des miracles, je me retrouve juste derrière Roland pour lui piquer la 8ème place.

Arrive le virage sous le pont et là d'un seul coup plus rien, plus de moteur, la machine se met en roue libre confused Je pense avoir serré, je suis fumasse, jusqu'à ce que le commissaire de piste me fasse remarquer que ma chaîne est détendue ....

En fait, l'écrou de pignon de sortie de boite s'est fait la belle en pleine course et le pignon s'est barré Shocked . Encore, dans mon malheur j'ai eu un sacré bol, la chaîne ne s'est pas bloquée, sinon, c'était vol plané garanti Embarassed 
De retour au stand, un coup de marteau pour décoincer le piston bloqué, un nouvel écrou emprunté à Claude Rocherfort et hop, la moto est à nouveau opérationnelle.

Néanmoins, moral en berne, franchement pas de bol alors que super classement en perspective, le temps n'aidant pas, un petit repas et hop au lit.

2ème course dimanche matin: à bloc pour effacer la contre-performance de la veille.

Comme d'hab, le départ est bien foiré et comme en bout de ligne droite ça bouchonne pour faire le permier virage, je trouve le moyen de caler la machine, redemarrage en roulant au ralenti en sortie de virage, coup de bol, drapeau rouge, nouveau départ. Ce coup ci il est potable, belle remontée, je me retrouve rapidement dans la roue de Frank.

Tranquillement je me rapproche de lui jusqu'au virage précédant la ligne droite des stands et là, gros dilemme, Very Happy dépassement par la droite bien comme il faut, ou passage sur la gauche, entre Franck et l'herbe? Finalement, intox oblige, passage par la gauche, en pleine accél à moins de 10cm de son coude gauche, il est laissé sur place par mon pisse feu et est quitte pour une belle frayeur, en oui, quand ça marche un 2 temps, y'a pas photo Twisted Evil !!

Au final, arrivée 9ème juste derrière Philippe, très content de la performance, bounce malgré quelques traj à revoir.

3ème manche, toujours sous le soleil: départ comme d'hab à chier, mais une belle remontée avant le premier virage et bien sorti, bonne accel pour grignoter quelques places et dégager un peu de place, au double gauche je fais l'exter à Jean Talus, une belle remontée s'annonce, tout marche bien.

Je suis même en baston avec un Honda 500 sur plusieurs tours, il me sème en ligne droite, par contre dans les virages il est prenable aux freins, je le double, il me redouble, je le redouble une nouvelle fois au droite après la ligne droite, c'est fini, il est oublié.

Je me mets en chasse de mon prochain concurrant à doubler (ouh ouh, Roland, où te caches tu?) quand d'un seul coup au freinage du gauche, ma poignée d'embrayage devient spongieuse What a Face Je crois dans un premier temps que c'est juste la mollette de réglage qui s'est desserrée, mais je constate vite que le levier fait un angle bizarre et se barre affraid 

Bilan, je me retrouve en 3ème, sans embrayage, pas le choix, faut que je trouve un moyen pour m'arrêter sans trop de casse Sad Je passe le virage sous le pont, je laisse le moteur lentement s'étouffer et juste avant de caler, je me met sur l'herbe pour coucher la moto le plus doucement possible et couper le moteur.

Je termine la course en regardant les autres passer, frustré, un beau classement était possible et j'ai vraiement accumulé la poisse, heureusement sans me faire mal!

Finalement, retour sur Paris, en me disant que j'ai pas fini de me faire chambrer sur cette histoire d'embrayage.

en pleine action...
en pleine action...