Le Mans 26/27 mars 2010

Le Mans, comme nous ne l'avons pas vu...
Le Mans, comme nous ne l'avons pas vu...

Un seul mot : pluie, pluie pluie...

 

Et trois jours sur un circuit à barboter, même pour des Grenouilles, c'est morose !

 

D'autant que la course, je l'ai vu du bord de la piste...

En effet, me concernant, week end à oublier ! D'abord, le mouillé, j'aime pas et à la réflexion, ce week end, je me suis aperçu que je n'avais plus roulé sur le mouillé depuis la première saison de la coupe Yam TZR en... 89 !! A cette époque, à Carole, 30 au départ, 15 à l'arrivée... J'avais gardé un mauvais souvenir. Tout ça ne nous rajeunit pas...

Bref pour en revenir à ce week end. Après les essais, Alex et moi, on était plutôt content de nos résultats, surtout d'avoir terminé la séance sur nos roues...

Dimanche réveil, pluie, pluie, pluie...
On commence à s'agiter autour des motos, il fait encore nuit... (Changement d'heure oblige) Ambiance ! Bref, on arrive en pré grille, et après le tour de formation, je cale lamentablement... Impossible de redémarrer et je regarde mes camarades s'arsouiller sans moi... Alexis finit 20è, après une course sans histoire, sa première sous la flotte.

2è manche, tiens, il s'est arrêté de pleuvoir depuis deux heures... Tour de formation et rebelote, la moto s'étouffe au démarrage et plus rien. Serge surgit, s'agite et réussit à ranimer le pisse feu. Comme je n'ai pas fait le tour de chauffe, je dois partir des stands, après tout le monde. Sur un circuit séchant, attention au piège de l'adhérence variable en fonction des virages. Mais bon, ça à l'air de tenir, je double 1, 2, puis un paquet de 4 concurrents. Et bruit de crécelle, vibrations, perte de puissance ... pas bon, tout ça.

 

Je rentre sagement aux stands pour ne pas risquer de tout casser pour un classement de toute façon largement compromis.

Bonne pioche ! Arrivé au stand, la culasse était entrain de se faire la malle, les goujons largement dévissés et ce sans doute depuis le début de week end. D'où (sans doute) les problèmes rencontrés tout le week end, mis sur le compte des réglages de carburation.

Pour compléter les propos de mon compagnon d'infortune sur nos performances de ce week-end, je résumerai cela de la manière suivante:

Vendredi, ce fut mon chemin de croix, en trois séance d'essais, j'ai bouclé un total de 4 tours de circuit, en rentrant chaque fois au stand dans le camion balai, avec à la clé, un serrage, une chute (ma première sur circuit, aie, ça fait mal ....) et un problème de carburation. Précision, lors des deux premières séances, je n'ai pas réussi à faire plus d'un tour de circuit! Bref une journée en enfer, où on se demande vraiment ce qu'on fait là!!
Heureusement que nos amis du Gers étaient là pour nous remonter le moral et les Pâquerettes pour compatir à notre malheur

Samedi. Après cette journée calamiteuse de vendredi (honnêtement, je n'avais jamais rien connu d'aussi pourri et pourtant avec Patrick, depuis l'année dernière, des galères, on en a connu!). Le challenge du samedi, c'était d'arriver à faire au moins trois tours chronométrés pour réussir à se qualifier. Vu les brillants résultats de la veille, c'était loin d'être gagné. En plus, la météo à fait des siennes, puisque non seulement la piste était mouillée, mais en plus il flottait.
Démarrage des moteurs, tout se passe bien, le moteur tourne à peu près, même s'il faut faire cirer l'embrayage pour le maintenir dans les tours et réussir à dompter la bête dans la ligne droite des stands. Fin de ligne droite et après, départ pour trois tours sur des œufs, en priant tous les saints pour ne pas connaître de pépin mécanique.
Bilan, la machine s'engorgeait, donnait des à-coups, le tout sous la pluie avec une adhérence réduite, bref, le trouillomètre à zéro
Finalement, les trois tours, miraculeusement, ont été bouclés sans pépins et (presque) sans frayeur, libéré de cela, j'ai pu ouvrir les gaz, enfin pas trop quand même, puisque je découvrais le circuit.
Au fil des tours, les temps deviennent raisonnable et je peux même me bagarrer un peu avec Georges et son nouveau 350, juste avant qu'il ne se mette en travers à la Chapelle en sortie de virage, soit éjecté en l'air avant de retomber miraculeusement sur sa machine.
Bilan, 23ème sur la grille de départ et premier retour au stand par mes propres moyens.

Dimanche matin, après une nuit très courte (l'excitation puis une erreur de réglage de mon réveil pour le passage à la nouvelle heure), direction le paddock pour préparer les machines.
Pas de Serge à l'horizon, il dormait comme un bébé....
Machine sur le lanceur, démarrage moteur, tout s'annonce bien aux vues de la veille, je pose même pour la photo machine tournante et au moment de passer la première, catastrophe le sélecteur tombe!!
Retour aux stands en catastrophe, la vis était tombée, Jean Marie (que je remercie), la refixe, retour au démarreur et direction la grille où finalement les autres attendaient toujours.

Mise en place sur la grille, tour de formation, tour de chauffe, tout va bien, prêt pour le départ de la mort qui tue surtout avec le Vincent des Pâquerettes juste à côté de moi sur la grille.
Feu rouge allumés, moteur bien calé dans les tours, extinction des feux, gaz, la moto s'arrache et là, vision apocalyptique ! Un mur de projection d'eau, zéro visibilité, toutes les motos s'enfonçant à l'aveugle à fond dans Dunlop et la chicane. J'ai honte de l'avouer mais j'ai coupé les gaz, laissé les autres concurrents me dépasser, pour récupérer un peu d'espace et surtout de la visibilité et éviter de terminer la course dès le premier virage.
Bilan, tout le monde me passe, mais à voir le nombre de motos à l'arrêt dans les graviers au premier virage, je ne regrette pas! Ensuite, la remontée, progressive quand même pour ne pas aller à la faute sur la piste mouillée, piégeuse, mais la ligne droite des stands à fond avant Dunlop, quel pied! Quelques belles bagarres, finalement 22ème, mais avec un temps de 9' au tour amélioré et beaucoup de plaisir!
Bon, par contre, retour au stand trempé jusqu'au caleçon, opération séchage!!!

Deuxième manche. Après une attente interminable dans le froid (une chute avec de l'huile sur la piste), démarrage du tour de formation et du tour de chauffe et là problème, le moteur broute, ne prend pas ses tours.
Malgré tout, je me mets sur la grille, les feux passent au rouge, s'éteignent, la moteur fait deux mètres, et puis le moteur se coupe, impossible à redémarrer, peut être un carburateur bouché, je ne sais pas!

Malgré cette dernière déception, sacré week-end et beaucoup de plaisir!

Les cylindres d'Alexis...après la bataille
Les cylindres d'Alexis...après la bataille
Et Alexis... au même instant !
Et Alexis... au même instant !
Les essais
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finale 1
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Finale 2... pas brillant, tout ça !
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